De la Camargue à la Côte Vermeille

Le monde aurait pu être simple comme le ciel et la mer aurait dit André Malraux. Depuis, le monde n’a cessé de changer et tend vers un futur de plus en plus complexe. Voici un portrait de l’eau, du vent et de la mer en Occitanie. Un chapelet d’images glanées au cours de nombreuses balades le long du littoral Méditerranéen depuis l’embouchure du Grand Rhône jusqu’à Cerbère et la frontière espagnole. Pour la bande son je préconise “La mer” de Charles Trenet.

La Mer : portrait d’un littoral à l’avenir incertain. Un portfolio composé d’une cinquantaine de photographies. Une promenade d’Est en Ouest, à feuilleter le regard tourné vers le Sud, l’horizon et la Méditerranée.

Cette série, en tant que telle, à commencé à prendre forme au printemps 2021. Parfois enrichie avec des images plus anciennes elle n’est pas encore figée et changera très certainement avec l’apport de nouveaux clichés. Ce projet initialement motivé par le besoin pressant de mettre le nez dehors après les confinements et autres couvre-feux, a été construit autour des enchaînements rocambolesques de nature sauvage et d’architecture balnéaire, et il finira les “pieds dans l’eau” si l’on se fie au rapport du Giec publié au mois d’août 2021.

Le scénario le plus extrême, l’hypothèse d’une montée du niveau de la mer d’un mètre, aurait pour conséquence de noyer 75% de ce que l’on voit sur ces photographies. À Montpellier et Arles on ira à la plage et l’eau affleurera dans les rues de Sète. Quelques orages sur les Cévennes achèveront de transformer, de manière durable, une partie de l’arrière-pays en marécage. Scepticisme, pessimisme, professions de foi et vœux pieux de changement de paradigme rendent les opinions rationnelles rares, le brouhaha médiatique les rend d’autant plus difficiles à former pour soi-même. Ceci dit, les fragments de réalité présents sur ces images appartiennent d’ors et déjà au passé, reste a savoir lequel.

“Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est une organisation internationale créée en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Son mandat est d’évaluer de manière objective et transparente les informations scientifiques, techniques et socio-économiques pertinentes pour comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine.

Le GIEC est composé de scientifiques et d’experts gouvernementaux de plus de 195 pays. Il publie régulièrement des rapports d’évaluation qui sont largement considérés comme la référence dans le domaine du changement climatique. Ces rapports sont basés sur les données scientifiques les plus récentes et sont utilisés pour informer les politiques climatiques mondiales.”


Voir également : “Sète”, “Hors Saison” , le projet “À Fleur d’Eau”. Et quelques articles : “Les Orpellières”, “L’Île Sainte Lucie”, “Gruissan”, “Les Aresquiers”, “Port-Vendres et Collioure”, “Cerbères”, “Argelès-sur-Mer”, “La Grande-Motte”, ‘L’Étang de Thau”, “La Camargue”, “Port-Saint-Louis-du-Rhône”, “Le Canet-en-Roussillon”, “Le Mourre Blanc”, “Bellevue”, “L’Étang de Leucate”, “L’Étang de l’Or”