De Béziers à Sète, en passant par Narbonne.

Balades hivernales le long du littoral héraultais et audois. Les effets déroutants du tourisme lorsque les touristes sont absents. Force est de constater que l’esthétique n’a jamais été une priorité. Bienvenue dans la région de la baraque à frites et des enseignes en plastique. De nos jours, les bétonneuses continuent leurs rondes pour étendre toujours plus les zones commerciales et les parkings.

Les œuvres d’art finissent au rebut et décorent les terrains vagues. Cela dit, certaines sculptures ornant le parvis du Musée d’Orsay ont pendant des décennies fait la joie des usagers du terminus de bus de la Porte de Saint-Cloud (au bord du boulevard périphérique). Il y a fort à parier qu’il faudra attendre au moins autant avant de trouver du charme à Valras ou Narbonne-Plage.


Europark et Luna Park.

À Vias comme au Cap d’Agde les parcs d’attractions complètent le tableau. Une fois les manèges, les stands de barbapapa et autres circuits de karting désertés, les estivants et les forains absents, laissent place aux courants d’air et à l’ambiance “hors-saison”…


Le Cimetière-Vieux de Béziers.

Concessions “À Perpétuité” et sculptures de Jean-Antoine Injalbert. À la Toussaint, comme partout, les chrysanthèmes fleurissent les tombes. Les visiteurs plus déterminés apportent des couronnes de fleurs en terre cuite émaillée.


Port-la-Nouvelle.

Petite ville de bord de mer, sur le littoral Audois. Entre industrie, pêche et “tourisme”. Juste à côté de l’ïle Sainte Lucie, bien au milieu, entre l’étang d’Ayrolle et l’étang de la palme.


Voir également “La Mer”, “Sète” et quelques articles : “Port-Vendres et Collioure”, “Les Aresquiers”, “Gruissan”, “L’Île Sainte Lucie”, “le Lac du Salagou”, “le Printemps”, “le Domaine Danjou-Banessy”, “les Orpellières”.