Vous en reprendrez bien une petite strate

Il m’arrive d’écouter France Q, surtout en voiture, ça détend. Il y a quelques mois, une artiste photographe, relatait sur les ondes sa résidence artistique en Bretagne et son approche par strates de la ville de Brest. Et notamment “la strate de la rencontre fortuite”, un sens de la formule apte à transformer le train-train quotidien en concept fascinant… Je m’en suis souvenu en ce mois d’août, dans le Finistère, à Douarnenez. À moi les strates !

À mon grand dam, un séjour d’une semaine est bien trop court pour scruter et analyser toutes ces strates de fond en comble. Un survol en mode furtif donc, néanmoins très riche en lumières et en couleurs. Mon côté bordélique fut de fait un handicap de taille, ne sachant que rarement le moment venu, sur quelle strate précisément je portais mon attention. Je laisse donc aux “lecteurs-curateurs” la liberté d’ordonner ces images “chacune à son niveau”.

Bien évidemment la strate aquatique, celle de la pêche et des poissons, celle du menu fretin et de l’espadon, reste la plus facile à cerner. La strate du niveau de la rue dite de la “Street” fut un pari audacieux dans une cité peuplée de quinze mille pêcheurs à la ligne.


Voir également “Dimanche à Sète” et  “La Mer”